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Retour à la course après reconstruction du LCA

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À propos de cette Masterclass

La réintroduction de la course à pied après une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) est une étape cruciale pour les patients et les cliniciens. Pourtant, les protocoles de retour à la course restent incertains. Une étude récente a exploré la faisabilité d'un programme de course structuré après la RLCA, ainsi que les facteurs prédictifs de succès à court terme.

Le programme RTR, d'une durée de 2 semaines, consiste en 5 séances de course par semaine, progressivement augmentées en durée. Les participants pouvaient progresser dans le programme s'ils présentaient un score de douleur ≤ 2/10 pendant la course et pas de douleur 1 heure après. La réintroduction de la course était considérée comme réussie si les participants terminaient les 10 séances sans exacerbation des symptômes.

Sur les 34 patients, 18 ont été considérés comme répondeurs, ayant réussi le programme sans symptômes majeurs. Le score IKDC (questionnaire sur les symptômes et les limitations fonctionnelles) était le seul facteur prédictif du succès à court terme du RTR. Les participants avec un score IKDC > 63,7/100 avaient 3,11 fois plus de chances de réussir la réintroduction de la course à pied.

Les évaluations isolées de la force, de l'endurance fonctionnelle et de l'équilibre n'ont pas prédit le succès à court terme. Cependant, ces facteurs restent importants pour les résultats globaux après la RLCA, donc leur évaluation tout au long de la rééducation est recommandée.

En conclusion, un programme structuré de réintroduction de la course à pied après RLCA est réalisable et offre un taux élevé de succès. Le score IKDC est un bon prédicteur du retour réussi à la course, mais les autres facteurs doivent également être pris en compte pour optimiser les résultats à long terme.

Les cliniciens devraient continuer à évaluer l'état psychologique, la force, l'équilibre et l'endurance du patient tout au long du processus de rééducation pour une approche individualisée. Cela permettra de mieux préparer les patients à retrouver leurs activités sportives avec succès et minimiser le risque de complications à long terme.

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